Ky, Maya et Boomer s'entrainent à l'exercice de Soudeur d'Esprit, pour être capables d'unifier leurs efforts dans le même sens et ainsi décupler leur potentiel. Devant un maigre résultat, Ky fait malgré tout son prétentieux, ce qui a pour effet immédiat de perdre sa concentration et de réduire leurs efforts à néant. Mais voilà que Mookee arrive à bord du X-Scaper pour les chercher ; ils ont reçu une information indiquant la présence d'énergie Kairu en Roumanie. Il faut donc s'y rendre le plus rapidement possible. Avant de partir, maître Baoddai leur rappelle quand même qu'il ne faut jamais qu'ils oublient le plus important : le Code d'Honneur qui impose de ne pas se battre contre un adversaire qui n'en a pas envie. Arrivés sur place, le X-Reader de Boomer détecte bien la présence d'énergie Kairu ; il n'y a plus qu'à trouver l'emplacement exact. Mais bien vite l'équipe Stax est rejointe par l'équipe Imperiaz qui leur propose, forcément un Défi Kairu. Alors qu'il se bat contre Ky, Koz, le plus fourbe des Imperiaz, va se rendre. Mais Ky va continuer tout de même, bafouant ainsi le Code. Les conséquences risquent d'être terribles.
Après nombre de dessins animés adaptés en version livre, que ce soit en albums ou en courts romans, c'est au tour de Redakai de prendre vie dans un très court roman adapté d'un épisode par Katherine Quenot. Le monde de Redakai ressemble un peu à un mélange entre Pokémon et Gormiti, avec des équipes qui s'affrontent mais dont les membres peuvent prendre l'apparence d'un avatar puissant. Un mélange pas forcément ultra original, mais qui peut donner des aventures intéressantes en dessin animé.
L'adaptation de Katherine Quenot propose peu de pages, écrites très gros. Et c'est le principal défaut que je noterai dans cette série. C'est en gros un livre fait pour les enfants qui apprennent à lire et veulent aborder autre chose que les albums pour les plus jeunes. Seulement, la série télé s'adresse aussi à des enfants un rien plus vieux (toute la primaire) et donc ils risquent de ne pas se retrouver dans cette histoire, par trop simpliste pour eux, je pense.
Ça se lit donc bien, ça respecte les grandes lignes du monde de Redakai, mais on n'a pas assez de matière pour vraiment se prendre au jeu. Une version un peu plus longue et écrite avec une police de caractères plus petite aurait mieux convenu.