Les Chroniques de l'Imaginaire

Le trésor des Okalus (Chroniques de l'archipel - 1) - Rodkey, Geoff

Bienvenue sur l'île de Temps-Mort. Enfin si vous aimez la canicule, la menace d'un volcan, les ouragans et les pirates. Ce sont d'ailleurs les seuls habitants de ce bout de terre pour le moins inhospitalier, à l'exception d'Egbert et de sa famille. Son père possède l'unique plantation de l'île et le jeune garçon y grandit tant bien que mal, enfin plutôt mal puisqu'il est le souffre-douleur de son frère et de sa soeur qui le tiennent pour responsable de la mort de leur mère lors de sa naissance. D'autant que son père ne s'occupe pas vraiment d'eux et encore moins du petit dernier. Seule échappatoire pour Egbert, les livres qui lui font découvrir le monde au-delà de Temps-Mort, un monde qu'il pense inaccessible.

Pourtant un jour, tout va changer : son père embarque toute la famille pour l’île de Soleil-Levant. Apparemment il a découvert quelque chose sur les flancs du volcan, quelque chose qui nécessite l'aide d’un autochtone, les premiers habitants des lieux. Mais qu'a-t-il donc trouvé ? Egbert ne va pas tarder à l'apprendre, se retrouvant entraîné dans un tourbillon d'aventures.

Encore une fois, je vous déconseillerais de lire la quatrième de couverture, qui en raconte bien trop à mon goût.

Le trésor des Okalus est le premier tome de la série des Chroniques de l'archipel et se déroule dans un décor qui ressemble aux Caraïbes au temps de la piraterie. Mais de nombreux petits détails nous rappellent que cet univers est imaginaire.
On suit les aventures d'Egbert, un jeune garçon de treize ans, mal-aimé de sa famille, intelligent et débrouillard, qui va voir sa vie chamboulée le jour où son père fait une découverte mystérieuse. Pirates, trésor, complot, mystère sont au rendez-vous de ce roman d'aventures.

Geoff Rodkey prend le temps de poser ses personnages et son univers puis il nous jette dans l'action, en même temps que son héros. Le récit raconté à la première personne par Egbert est dynamique et bourré d’humour. C'est drôle, frais, vif. Egbert, ce garçon qui n'a vraiment pas de chance, est d'emblée sympathique. Le regard qu'il porte sur sa situation et le monde qui l'entoure est irrésistible, amusant, perspicace et surtout jamais larmoyant même si toutes les raisons pour l'être sont réunies.

Alors si vous aimez l'aventure, les pirates, les chasses au trésor, découvrez vite cette série, à conseiller à partir de dix ans.