Lucius s'est maintenant acclimaté à sa vie chez les visages plats. Il apprend toujours les techniques modernes des thermes auprès de Satsuki, qu'il appelle Diane. Elle est professeure, instruite, sait parler le latin, et doute de plus en plus de l'identité de Lucius. Se pourrait-il qu'il soit vraiment un Romain de la Rome Antique ? Le grand-père de Satsuki, Tetsu, va vite comprendre que sa petite-fille ressent pour Lucius plus qu'une simple amitié. Il est chiropracteur et Lucius va apprendre auprès de lui les vertus des massages et de la thérapie thermale.
On ne verra que très peu Rome dans ce volume, Lucius n'y apparaissant que pour apprendre que l'Empereur Hadrien est très malade, si bien qu'il songe à mettre fin à ses jours. Nous nous doutons que si Lucius reste aussi longtemps auprès des Japonais c'est pour que lui soient enseignées les techniques de soin par l'hydrothérapie, mais cela n'a pas encore été concrètement abordé dans ce tome.
Ce qui prime, c'est l'histoire d'amour naissante entre Lucius et Satsuki, ainsi qu'un problème entre les habitants de la ville et des mafieux prêts à tout pour pousser les citoyens à se défaire de leurs terres. Tetsu aurait pu en faire les frais s'il n'était pas une figure locale capable de se défendre plus qu'habilement.
On se détache donc de la vocation principale de cette série, à savoir aborder la culture des thermes chez les Romains et les Japonais. Mais nous avons eu le temps de nous attacher à Lucius, et le suivre aussi dans sa vie sentimentale n'est pas déplaisant. Cela permet aussi de ne pas se lasser du sujet de départ, pour lequel je me demandais justement ce que cela allait donner sur le long terme. La diversification des situations dynamise la lecture, et le résultat est toujours autant réussi !