Les Chroniques de l'Imaginaire

The hike

Cinq jeunes femmes décident de partir un week-end en camping dans une forêt paisible. Le choix de cette activité n'est pas anodin, car l'une des jeunes femmes revient d'Afghanistan où elle était soldate et là-bas, elle a vécu un traumatisme. À leur arrivée dans la forêt, les jeunes femmes font la connaissance d'un trio d'hommes venus là pour faire de l'escalade. Dans le même temps, elles découvrent qu'un autre groupe passe le week-end dans la forêt mais celui-ci ne leur semble guère sympathique. Pourtant, les cinq jeunes femmes vont ne penser qu'à une chose : profiter de ce week-end pour s'amuser.

The hike est une bonne surprise. J'ai déjà vu bon nombre de films ces temps-ci qui démarrent de la même manière (The forest, The punishment) soit un groupe qui décide de partir un week-end en camping et qui, très vite, le regrette.
Le premier atout de The hike, c'est qu'il n'abuse pas du gore et des scènes sanglantes. C'est plus profond que ça, jouant davantage sur les peurs de nos héroïnes et de toutes femmes. Le sujet est d'ailleurs très glauque : le viol et la nécrophilie. Autant dire que peu de téléspectateurs se rueront sur ce film qui pourtant reste assez soft dans ce qu'il montre.
Visuellement, on a donc quelque chose de plutôt crédible et cohérent, une réalisation soignée et des acteurs qui ne surjouent pas. Le dénouement est intelligent et bien mené et beaucoup se diront que le film au final est surprenant.

En bref, un film très sympathique qui ne sera pas le film de l'année, mais nous offre un survival vif et bien mené.