Akatsuki n'a qu'une seule envie à présent : réussir à retrouver son indépendance par rapport au miroir et au monde étrange qu'il cache. Mais le brillant élève, issu d'une famille richissime, n'est pas au bout de ses surprises. Il a réussi à recroiser dans ce monde un autre élève de son établissement, en la personne de Imosé, et il a également pu trouver l'arme qui lui sert à la fois d'attaque et de défense : un simple jeton de baccara qui lui permet de décider ce qu'il adviendra de son adversaire.
En fait, Akatsuki est vite victime d'un complot dans son école : il se trouve que d'autres personnes que Imosé sont au courant de sa dépendance avec le monde de Rex Fabula. Un état de fait alarmant pour un garçon qui déteste dépendre de qui que ce soit, de façon maladive, et ce depuis toujours... Et l'évidence saute bien vite aux yeux : bien d'autres élèves de l'établissement doivent également se rendre dans ce monde. Des élèves à qui il est arrivé quelque chose, et qui ont ressuscité, tout comme Akatsuki qui a sauvé Homaré à l'époque.
Les recherches aboutissent : il y a quelque temps, une expérience de chimie a mal tourné, et plusieurs étudiants ont ainsi trouvé la mort et ont été ressuscités grâce à ce monde, les rendant dépendants de ce dernier. Akatsuki a l'idée de réunir tous ceux qui avaient assisté à ce cours, pour avoir enfin une longueur d'avance sur les événements. De nombreux élèves brillants et charismatiques sont alors concernés, et ces derniers comptent pour la plupart rester liés à ce monde, à la grande différence d'Akatsuki...
Certes, il faut s'accrocher avec ce second tome de Rex Fabula, mais encore une fois, un peu comme avec un Death Note, cela vaut vraiment le coup de s'y pencher de près. Les événements s'enchaînent à une grande vitesse au fil des cinq nouveaux chapitres qui composent ce second tome, mais il faut bien reconnaître que Fujiyama Kairi sait parfaitement ménager le suspense, et dévoiler peu à peu les petits secrets de ses personnages...
Ces derniers sont justement parfaitement complémentaires les uns des autres, et cachent tous d'extraordinaires secrets, entre la discrète Kurumisawa qui n'a d'yeux que pour Akatsuki, ou la très surprenante Aragari Yuzuha, qui est handicapée dans le monde réel, et qui peut de nouveau faire la danseuse étoile dans le monde parallèle. De quoi comprendre ses principes en tout cas, même s'ils sont très discutables...
Le dessin est une nouvelle fois parfaitement vif et nerveux, plein des mouvements indispensables dans ce type de production.
Un bien agréable moment de lecture au fil de ces pages en tout cas : il me tarde de découvrir le troisième et dernier tome de ce manga !