Les Chroniques de l'Imaginaire

Le petit père des elfes (Les rois forgerons - 2) - Jarry, Nicolas & Tregis

Les orques, dirigés par une puissance obscure, écrasent les derniers bastions de résistance des nains mais le mal qui les a unis poursuit un autre objectif. La guerre va lui offrir l'opportunité de libérer la magie, jadis piégée pour empêcher le chaos de se répandre sur le monde.

Personne ne sait où se trouve le sceau d'Idim, la clé de la magie, le plus puissant des artefacts runiques, pour la bonne raison que c'est Tuldun qui l'a embarqué...

Le petit père des elfes termine le diptyque des Rois forgerons. Ne cherchez pas de changement spectaculaire par rapport au premier épisode, il n'y en a pas. Cet album est la suite et fin parfaite du Sceau de Karzac Um Rork.

Le dessin de Tregis n'évolue pas beaucoup. Il est réussi et correspond aux standards actuels de la bande dessinée med-fan. Notez tout de même que les grimaces sont moins exagérées et que les mouvements sont très bien rendus. Malheureusement, les personnages donnent souvent l'impression d'avoir été posés sur un décor de fond. L'ensemble ne renvoie pas une image homogène. Par ailleurs, je trouve les couleurs fades. Elles manquent de contraste et de force.

Du côté du scénario, celui-ci demeure classique et efficace dans son développement mais il pèche toujours par son manque d'originalité. L'éternelle équipe hétéroclite va sauver la mise au monde dans une lutte féroce du bien contre le mal. Ca peut être divertissant à lire mais cela ne casse pas trois pattes à un canard, d'autant que cette bd se termine vite, manque cruellement de tension et qu'elle coûte cher malgré ses cinquante-quatre pages.

En conclusion, ce tome de fin est exactement ce à quoi je m'attendais, ni meilleur ni moins bon que le premier. Les rois forgerons ne sont pas inintéressants à lire mais ils seront vite oubliés.