Sheng Kuan pratique la technique du combat de l'aigle. Et, comme c'est le cas dans la nature, il traque tous ceux qui pratiquent le combat du serpent. Après avoir affronté leur maître et l'avoir vaincu, il part en quête des deux seules personnes capables encore de faire perdurer ce style.
Chien est un jeune homme qui a été recueilli par le maître Li. Le maître dirige une école de kung fu, même si son niveau n'est pas très bon. Seulement, il utilise Chien pour faire passer son humeur ou pour faire des démonstrations. Un jour qu'il est en course dans la ville, Chien tombe sur un vieil homme qui se bat contre plusieurs adversaires d'une autre école de kung fu que celle de maître Li. Sachant ce que c'est que de prendre des coups sans raison, il prend tout de suite la défense du vieil homme. Seulement, il ne sait pas que ce dernier se défend très bien tout seul.
Après l'altercation, Chien amène Pai chez lui. Devant le désespoir de Chien d'être incapable de se défendre, Pai va lui laisser des pistes pour qu'il puisse devenir plus fort.
Le chinois se déchaîne est un de mes deux films de Jackie Chan version kung fu préféré. Le style du serpent est tout simplement de toute beauté. Un régal pour les yeux. Le style de l'aigle est lui aussi intéressant, mais beaucoup plus agressif alors que le serpent est tout en douceur et, parfois, en perfidie subtile.
Nous sommes devant une comédie kung fu et nous avons donc droit à nombre de facéties de la part de Jackie Chan, mais aussi de son maître, Pai. Ce vieux mendiant a un réel potentiel et la réunion des deux a de quoi amuser. Attention cependant : quand l'entraînement commence, il n'est plus question de plaisanter.
Malgré un grain de pellicule que les jeunes d'aujourd'hui ne peuvent même pas envisager, une bande son à faire pâlir, Le chinois se déchaîne propose des combats d'une grande précision et d'une grande virtuosité. Et il mérite d'être vu et revu par les amateurs.