Les Chroniques de l'Imaginaire

L'île des damnés (Les agents de M. Socrate - 4) - Slade, Arthur

Modo est déprimé depuis que la petite équipe de l’Organisation Perpétuelle est revenue d’Australie : M. Socrate lui en veut de son manque d’obéissance et le laisse désormais l’écart, le jeune espion désœuvré se sent donc totalement inutile.

Cependant, ses particularités physiques ont attiré l’attention, la maléfique Confrérie de L’Horloge cherche désormais à retrouver sa famille dans l’espoir de créer d’autres individus aux capacités exceptionnelles. Colette, l’amie française rencontrée lors de leurs aventures maritimes, informe Modo qu’il existe des pistes pour retrouver sa famille… et que celle-ci est en danger ! Il n'en faut pas plus pour que le jeune homme se précipite...

Cette nouvelle aventure démarre tambour battant. Il faut dire que le temps presse et que les héros n’ont pas une minute à perdre, surtout dans la première partie où ils sont en quête des parents de Modo, qu’ils doivent retrouver avant leurs redoutables ennemis. La deuxième partie, qui voit un affrontement de grande envergure entre l’Organisation Perpétuelle et la Confrérie de l’Horloge, est également très explosive et ne laisse guère le temps de souffler. L’action est donc bien au rendez-vous de ce quatrième opus, même si j’ai trouvé le côté fantastique un petit peu moins mis en avant que précédemment.

Modo et son inséparable amie Tavia grandissent, et il est vraiment plaisant de les voir évoluer. Leurs chamailleries incessantes cachent mal que leur « amitié » est un peu plus que cela, ce qui rend leur coopération avec Colette un peu difficile vu que celle-ci éprouve également de forts sentiments pour Modo. Il est également intéressant de voir comment Modo prend ses marques par rapport à l’Organisation, remettant en question ce qu’il tenait jusque-là pour acquis.

Les pages défilent toutes seules et on plonge dans l’histoire malgré le scénario souvent abracadabrant. L’histoire est bouclée, mais la fin du roman annonce un nouveau départ pour les jeunes héros ; j’avoue que pour ma part il ne me déplairait pas de les redécouvrir dans de nouvelles aventures.