Les Chroniques de l'Imaginaire

Monochrome animals (Monochrome animals - 9) - Fukuyama, Ryoko

Le prince Kion exulte : demain, il va épouser Kureha, rendant ainsi fou de rage son frère Ukkyo. La situation ne plaît pas du tout à Kureha, à laquelle personne n’a demandé son avis. Cela contrarie également Ukkyo, bien résolu à enlever la fiancée avant la fin de la cérémonie. Mais il est une autre personne qui voit tout cela d’un mauvais œil : Iori, précédemment enlevée par Kion dans le même but (à savoir s’approprier tout ce qui a de l’importance pour Ukkyo), est tombée sincèrement amoureuse du « prince débile » et ne souhaite en aucun cas la rupture de leurs fiançailles. La journée s’annonce riche en événements exceptionnels.

Voici enfin la fin (du moins je le suppose) de l’intrigue liée à la jalousie de Kion pour son plus jeune frère. Le revirement de situation qui se produit était amené par petites touches depuis un moment déjà, mais malgré tout je l’ai trouvé trop abrupt, cela m’a laissé un goût de trop simple et trop rapide, bref peu crédible et décevant. Autre déception par rapport à cela : Ukkyo et Kureha retombent ensuite dans leur jeu de cache-cache amoureux, comme si de rien n’était. Ukkyo, dont la raison pour se tenir éloigné de Kureha ne tient plus, semble redevenu aveugle à ses propres sentiments. On tourne en rond, là.

La deuxième partie du volume introduit un nouveau rebondissement, en la personne d’un nouveau venu qui vient interférer avec le petit groupe d’amis. Chigaya réalise abruptement qu’il tient plus à Chocho qu’il ne le pensait (bien que, pour être fidèle à l’esprit de la série, il refuse de reconnaître ses sentiments amoureux pour ce qu’ils sont). Comment ne pas la perdre au profit du nouveau venu ?

Comme on le voit, la série poursuit son cours en proposant des moments clés mais sans que le fond n’évolue vraiment. C’est sympa et plaisant pour ceux qui apprécient de voir de jeunes gens empêtrés dans leurs sentiments amoureux, mais pour ma part j’ai souvent envie de secouer un peu ces princes et princesses pour précipiter les choses.