Seishû Handa a pu se sortir sans trop de casse du passage du typhon, principalement grâce à l'aide que lui ont apporté ses voisins. Seulement, son ordinateur est hors d'usage. Il n'a plus de moyen de joindre Tokyo et son ami Kawafuji. Et ce ne sont pas les quelques pièces qu'il a en poche qui vont lui être d'une grande utilité. Il va quand même se rendre à l'épicerie pour voir s'il ne pourrait pas utiliser leur téléphone. Pas de chance, il y retrouve Naru qui semble être partout où il se rend. La gérante n'est pas dans le magasin - elle est allé à une réunion du troisième âge - mais un jeune garçon, le petit frère de Tama, tient la boutique en son absence. Il va sortir un téléphone à cadran, chose que n'a jamais utilisé Seishû. Il va d'ailleurs se faire ridiculiser en voulant appuyer sur les chiffres pour composer le numéro ! Finalement, il réussit à joindre Kawafuji qui lui suggère de laisser tomber toutes ses commandes pour ne se consacrer qu'à la préparation du concours de Naruka. Kôsuke y participera lui aussi et il est hors de question que Seishû ne soit pas au niveau.Entre remise en question de son travail, la recherche de sa propre voie de calligraphie et les aventures simples qu'il va une nouvelle fois vivre au contact des habitants de ce coin reculé du Japon, maître Handa aura un emploi du temps bien occupé.
La simplicité, la gentillesse et l'entraide sont des choses qui sont souvent mises en valeur dans Barakamon, qui montre le fossé qu'il peut y avoir entre les habitants des villes et ceux des campagnes. Malgré une légère caricature, les traits ne sont pas trop forcés et jamais méchants. C'est avec un profond respect et une envie de nous montrer autre chose que Satsuki Yoshino nous raconte les histoires qui tournent autour de Handa. Naru est toujours très présente, et c'est souvent grâce ou à cause d'elle que Seishû est obligé de réagir. C'est une bonne chose au final, parce que cela lui apprend à relativiser les événements et à comprendre qu'ils peuvent être simples (comme lorsqu'il cherche une méthode pour empêcher les filles de rentrer chez lui quand elles veulent). La solution la plus évidente est souvent la meilleure, avant de cherche midi à quatorze heures.
Tendre et simple, la lecture de Barakamon est toujours une petit bouffée de bien-être dans un univers souvent terne.