Les Chroniques de l'Imaginaire

S.O.S. Fantômes (S.O.S. Fantômes - 2)

Raymond Statz et Winston Zeddemore enfilent encore de temps en temps leur costume de chasseurs de fantômes, mais pour animer les anniversaires d'enfants qui ne sont pas ravis de les voir. Il faut dire que cinq années se sont passées depuis que l'équipe a sauvé la ville du dieu païen Gozer et tout le monde l'a plus ou moins oublié.
Peter Venkman anime une émission sur le paranormal à la télévision. Mais ce métier ne l'enchante pas.
Egon Spengler travaille dans un laboratoire.

Dana Barrett a maintenant un enfant. En se promenant dans la rue, une roue de son landau passe dans une substance visqueuse qu'elle ne remarque pas. Alors qu'elle s'arrête et lâche le landau, le voilà qui part tout seul sur la route entre les voitures dont les conducteurs ne comprennent pas ce qui se passe. Elle va se tourner vers les seules personnes qu'elle sait capables de la croire et peut-être de faire quelque chose. Seulement, elle ne veut pas que Venkman soit mis au courant ; ils ont eu une histoire ensemble qui s'est mal terminée.

La source de ces nouvelles manifestations paranormales est un tableau fraichement arrivé au Museum of Modern Art, là où travaille Dana.

Après le succès du premier volet, voici les chasseurs de fantôme qui enfilent une nouvelle fois leur combinaison grise pour sauver leur ville. Ce n'est pas à un dieu mais à un sorcier tyran enfermé dans un tableau qu'il vont devoir se mesurer. Mais ce n'est pas pour autant que la mission sera plus simple. Surtout que nous allons découvrir une nouvelle matière dégoûtante : le slim. Il y en a à profusion dans ce film. De l'immonde gelée dans laquelle on peut nager, mais qui fait aussi danser les grille-pains.

Niveau distribution, on reprend les mêmes et on recommence. La surprise est moins là, surtout que les ressorts, aussi bien comiques que fantastiques, sont exactement les mêmes que pour le premier film. Dommage, un peu d'innovation aurait été la bienvenue. Pour autant, le film se laisse quand même regarder. C'est distrayant, même si on n'en retient pas autant les répliques, moins cultes pour le coup.

En attendant un troisième film, qui devrait sortir en 2014, vous pourrez toujours vous refaire une séance avec celui-ci. Mais il a quand même vieilli… pas mal.