Les Chroniques de l'Imaginaire

Sans âge (Le protectorat de l'Ombrelle - 5) - Carriger, Gail

Lady Alexia Maccon a mis au monde une créature des plus étranges. Son bon sens l'a nommée Prudence et, comme convenu par les négociations, la charge de l'entretien et de l'éducation de l'enfant a été transférée à Lord Akeldama, heureux jeune papa !

Prudence, avec sa manie d'absorber les pouvoirs surnaturels des vampires et des loups-garous, convient à merveille à l'excentrique dandy londonien, tout comme ses nouveaux voisins, Alexia, son époux et l'entièreté de la meute de Woolsey, désormais première meute urbaine.

On est très loin du chaos puisque les loups-garous s'intègrent sans problème majeur à leur nouveau territoire. L'un d'eux est même devenu le créateur de chapeaux le plus à la mode de la ville !

Londres est calme... jusqu'à ce que le béta de la meute de Kingair se fasse assassiner et qu'Alexia reçoive l'ordre de naviguer vers l'Egypte pour y rencontrer avec Prudence la reine de la ruche d'Alexandrie.

Pour ce cinquième et dernier épisode du Protectorat de l'Ombrelle, Carriger reprend les ingrédients qui ont fait des tomes précédents des réussites et y ajoute un élément chaotique majeur : un bambin particulièrement précoce et remuant.

Ensuite, la construction du récit est relativement similaire aux autres livres. L'ambiance typiquement british est, bien sûr, au rendez-vous. Néanmoins, j'ai remarqué que l'atmosphère égyptienne est moins bien amenée. Il y manque ce petit ingrédient qui rendait les aventures d'Alexia si amusantes. De plus, j'ai trouvé que tout le passage en Egypte manquait de tension et de vie. La plume de Carriger n'y a pas la force habituelle, ce qui rend le texte mou et donne une impression de réchauffé. Au contraire de l'enquête londonienne et des événements s'y déroulant, qui ne souffrent pas de ces défauts.

Sans âge n'est pas le meilleur roman du Protectorat de l'Ombrelle mais il clôt, tout de même, avec brio une série brillante et divertissante.