Les vacances sont presque finies, et dans la voiture familiale qui la ramène à la maison, Théa, quatorze ans, rêve d'une balade cheveux au vent en bord de mer sur son cheval préféré India. Elle est réveillée en sursaut par sa petite sur Pénélope, une adorable chipie de onze ans, qui lui annonce quils sont arrivés.
En ouvrant le courrier, une mauvaise surprise attend l'adolescente. Son poney club a changé de propriétaire pendant l'été et les chevaux sont tous partis, y compris India. Elle ne le reverra plus. C'est le cur gros qu'elle appelle son meilleur ami Jules pour lui apprendre la nouvelle. Celui-ci tente de la rassurer : ils seront toujours ensemble et découvriront peut-être de nouveaux chevaux très sympathiques. Mais Pénélope ne peut s'empêcher d'être nostalgique. Un sentiment qui sera vite balayé à la découverte du nouveau club et de ses occupants.
Comme son nom lindique, Théa cavalière est une nouvelle série de bande-dessinée consacrée à la vie d'une adolescente férue de chevaux. Elle partage son temps entre le collège, sa famille, ses amis et bien évidemment le poney club.
C'est très basique mais cela fonctionne. On retrouve les ingrédients habituels des séries adolescentes : le meilleur ami, la petite sur un peu chipie, la peste rivale. L'accent est mis sur les relations entre adolescents et bien évidemment les cours d'équitation. Le tout est agrémenté d'une bonne dose d'humour. D'ailleurs, même si la bande dessinée est présentée sous le format d'une grande histoire, on ne peut s'empêcher de remarquer parfois un découpage par page, avec des gags à chute.
Côté dessins, j'ai craint des expressions un peu figées et répétitives surtout en découvrant que toutes les filles avaient le même type d'yeux, noirs à grandes pupilles alors que les garçons héritaient de petites pupilles, noires également. Mais il n'en est rien. Les sentiments, les émotions sont bien retranscrites.
L'unique reproche serait par rapport aux chevaux qui apparaissent trop massifs et peu mobiles, notamment lors des sauts. Ils manquent de souplesse et de dynamisme.
Mais la bande dessinée atteint son but : plaire aux jeunes cavalières à partir de dix ans.