Un génie, ça ne prend pas de vacances, au contraire des disciples et du reste du monde. Dès lors, le génie se doit de mettre à profit cette période de l'année en inventant, par exemple, un tour de France où seront mis en compétition des coureurs motorisés par un engin à deux roues, le fraîchement créé et bien nommé vélo. Le moteur de ce dernier fonctionne à la sueur et aux muscles, de plus, tenir en équilibre sur un bout de caoutchouc d'un pouce de large est une gageure, même pour les champions.
Ensuite, le tour de France nécessite certains accessoires comme, une caravane publicitaire, des jolies filles pour embrasser le vainqueur, du dopage, des contrôles anti-dopage, des produits dopants indécelables et des contrôles reportés à une époque où la technique de vérification sera plus avancée...
Enfin, comme le sport c'est fatigant, la Saint-Disciple fut inventée !
Après le bien connu Tour de Gaule en 50 avant JC, le tour de France a aussi sa bande dessinée dédiée. Turk et de Groot fêtent la centième grande boucle avec le récit de l'invention du tour, fruit, évidemment, de l'imagination fertile de leur génie barbu.
Malheureusement, cette histoire fait plus de la moitié de l'album et est bien trop longue et poussive. Les autres gags qui tiennent sur le format habituel de une à quatre planches, sont plus efficaces et dans la suite des derniers épisodes de Léonard. Ils manquent, tout de même, d'originalité, ils peinent à faire rire/sourire.
Donc, si vous aimez le cyclisme et que vous êtes un amateur du génie, vous apprécierez certainement ce nouveau tome. Pour les autres, la lecture risque d'être longue et lourdingue.
