Maruhan affronte un lord démon. Ces créatures gigantesques n'ont, en plus de leur puissance fabuleuse, qu'un seul point faible : il faut leur couper la tête pour en venir à bout. Pas simple quand ils font au moins le double de votre taille et ont une puissance qui terrasserait des éléphants. Mais Maruhan n'est pas n'importe qui non plus, comme le fait remarquer Shamarkal, l'Empereur. Seulement, Maruhan a beau tout donner, il n'arrive pas à venir à bout du lord, qui est donc achevé pas Shamarkal en personne.
Maruhan va passer un peu de temps inconscient. Quand il se réveille, on lui annonce que le roi des mercenaires traverse le village. Mais c'est impossible ! Le seul roi des mercenaires était son père, Bayren, et celui-ci est mort. En effet, ce n'est pas Bayren mais Liquang qui se fait maintenant appeler le roi des mercenaires, ce que Maruhan ne peut tolérer. Même s'il n'est pas en pleine possession de ses moyens, il va quand même défier Liquang pour régler cette question. Surtout que Liquang n'a ni le charisme ni la droiture de Bayren, tout mercenaire fut-il.
Entre ce combat et la rencontre avec Shamarkal, qu'il s'est promis de supprimer, le rendant responsable de la mort de son père, Maruhan va avoir fort à faire.
Même si en toile de fond nous avons toujours le combat de l'Empire contre les démons, ce deuxième tome de Warlord est plus axé sur les combats que Maruhan a à mener. Il estime que son honneur est en jeu et compte bien faire gagner sa vérité sur celle des autres. Ceci va donc générer beaucoup de combats et le tome est presque rempli exclusivement de ça. Ce n'est pas dérangeant en soi et il passe du coup très très vite. La fin est surprenante parce que très abrupte et incompréhensible pour l'instant. N'est-ce qu'une simple pirouette pour faire durer le plaisir ou bien y a-t-il un réel intérêt derrière, c'est toute la question. On espère, bien sûr, que c'est la deuxième réponse qui est la bonne.
Côté dessin, nous sommes toujours avec le même niveau, donc plutôt bon, avec des cases plus brouillonnes, surtout pendant les combats. On le sait maintenant et on s'y fait. Et c'est certainement un effet de style volontaire. L'ensemble reste très agréable et dynamique dans les mouvements.
Ce deuxième tome de Warlord confirme donc la première impression : une série qui fait passer un bon moment.