Installée dans son château dont elle a hérité, Aria se pose après une longue vie parcourue sur les chemins. Mais l'aventure la démange. Et surtout un esprit s'insinue dans ses rêves et lui ordonne de le ramener sur sa terre natale. Contre toute attente et grâce à des situations improbables, notre baroudeuse solitaire emporte l'urne où reposent les cendres de Belgral, Dieu de l'oiseau, pour les répandre en Astrakale.
Dans ce trente-cinquième volume, nous retrouvons notre Aria, égale à elle-même. Son caractère bien trempé ne faiblit pas face aux difficultés. Dominatrice, féministe et agile, elle n'hésite pas à sortir son épée face aux hommes incrédules. Elle sait cependant reconnaître ses alliés et défendre les faibles.
Aria part donc, sous l'impulsion d'un esprit, à l'aventure. Depuis de nombreux volumes, la magie et le mysticisme font partie de l'univers d'Aria. Ici, le Dieu de l'oiseau prend les initiatives. Le lecteur rencontre aussi des êtres imaginaires : les Goévents.
Le caractère d'Aria comme l'environnement sorti des légendes définissent les particularités de cette série. On aime ou non. J'aime partager les aventures extraordinaires de cette femme droite et forte. Je soutiens aussi l'imagination de l'auteur, qui, restant fidèle à ce monde, enrichit la vie d'Aria.