Le clan du Pajan et le clan Yomo vont bientôt unir respectivement leur fils et leur fille. Ce mariage d'intérêt est sous très haute tension puisque les familles Bashimon et Ataku voient bien le pouvoir qu'une telle union pourrait conférer à leurs adversaires. À cette fin est créée une Garde Blanche composée des cent meilleurs guerriers des deux familles concernées. Okko est mandé pour être un cent unième bushi qui observerait de loin les évènements, lui qui est éclairé des choses sortant parfois de la ligne de conduite des samouraïs. Grâce à sa participation à cet évènement, il pourrait retrouver ses titres et son domaine et la famille Kiritsu, à laquelle il appartient, pourrait cesser d'envoyer des hommes à sa recherche suite à la mort du fameux Kubban (voir tome précédent).
Les familles arrivent donc petit à petit et chacun s'observe. La famille Bashimon a même prévu de tirer un feu d'artifice en l'honneur des deux futurs mariés. Okko reste en retrait et scrute chaque participant pour remplir son rôle au mieux. Il reste toujours à l'écart de tout le monde, en compagnie de Noshin. Le moine ne comprend pas leur présence en ce lieu et ne cesse de pester contre tout, ce qui agace prodigieusement Okko. Noburo, quant à lui, débarrasse les cascades avoisinantes de leurs kappas, puisque une grande chasse va être organisée et qu'il ne faudrait pas que ces créatures viennent perturber les festivités.
Tout est parfaitement millimétré. Qu'est-ce qui pourrait bien venir empêcher les noces de se réaliser ?
Okko n'est plus le même qu'à ses débuts. Il a maintenant une main en moins. Mais ça ne le rend pas moins dangereux pour autant, comme nous le découvrirons dans ces pages. Dans ce tome, le petit groupe est mis à mal et les esprits s'échauffent par moment ; Okko a de plus en plus de mal à supporter le caractère de Noshin, par exemple. Sinon, que dire qu'on n'aurait pas déjà dit ? Le scénario est maîtrisé de bout en bout pour une introduction riche à ce diptyque crucial. Le dessin est toujours d'une très grande qualité. Le découpage est parfait. Les couleurs collent parfaitement à l'ambiance et à l'histoire. Non, il n'y a rien à reprocher à la série Okko. Hub fait un travail sur lequel beaucoup devraient prendre exemple. Et avec une régularité dans la qualité qui ne s'est jamais essoufflée. C'est tout simplement impressionnant. Encore !