Nick Burckhardt est un policier qui aime son métier. Même s'il lui arrive de voir des choses étonnantes, Nick préfère ne pas y prêter attention, jusqu'au jour où sa tante lui avoue qu'il est un descendant des Grimm et que son rôle est de traquer les créatures et de les tuer. Seulement, très vite Nick se lie d'amitié avec Monroe, un blutbad inoffensif qui ne cherche qu'à se contrôler et à réparer des horloges. Le policier va alors découvrir au fil de ses enquêtes que les créatures des contes existent bel et bien et que toutes ne sont pas maléfiques.
Grimm offre une première saison sympathique et qui parvient à mélanger habilement les enquêtes au fantastique. Forte d'un design plutôt soigné pour les créatures qu'elle exploite, la série tente de surfer sur le succès actuel des contes revisités. Cette première saison de vingt-deux épisodes est dans son ensemble sympathique, mais souffre d'inégalité. Aussi certains épisodes sont moins bien réalisés que d'autres et le suspense n'est pas suffisamment exploité pour nous étonner. On sait trop vite la nature exacte des démons ou des criminels et j'aurais aimé plus de surprises. Cependant le gros point fort de cette série ce sont les effets spéciaux qui sont bien dosés pour ne pas trop en faire. Les métamorphoses de créatures sont vraiment plaisantes et ne tentent pas de se montrer excessives.
Au niveau des acteurs, certains se démarquent des autres par exemple Silas Weir Mitchell qui incarne Monroe. L'acteur qui a déjà eu son petit moment de gloire dans Prison Break nous montre qu'il a plus d'une corde à son arc et son personnage se révèle très drôle, apportant la touche d'humour nécessaire pour ce genre de série très familiale.
Si les épisodes sont tous exploités avec le même schéma narratif, on ne peut nier que Grimm nous fait passer un bon moment et offre certaines fois d'excellents passages qui nous font sourire, voire rire. Cependant, le dernier épisode est hélas trop prévisible, mais donne toutefois envie de visionner la suite.