Sanji vient juste de rentrer dans la bataille. Parce qu'il n'y a plus de doutes : l'amiral Don Krieg et son équipage veulent s'emparer du Baratie et ne comptent pas s'encombrer de l'ancien personnel. Mais Sanji est là et fait barrage. C'est alors que Pearl, un grand gaillard avec des boucliers un peu partout sur le corps, fait son apparition. Il n'a jamais été vaincu et pense ne faire qu'une bouchée de Sanji. Malgré sa technique de coups de pied éclair, Pearl pense que Sanji n'a aucune chance contre lui. C'est évident, avec ses boucliers et le fait qu'il n'a jamais saigné. Mais voilà, son adversaire n'est pas n'importe qui non plus. Et puis c'est sans compter sur l'effet Luffy. Pearl va donc saigner. Pas beaucoup, mais suffisamment pour le faire paniquer et utiliser des techniques beaucoup plus puissantes mais qui risquent de compromettre l'intégrité du navire que veut récupérer l'amiral. Il faut qu'il fasse quelque chose s'il ne veut pas hériter de bouts de planches éparses.
La nouvelle édition française de ce volume (et des autres je suppose) propose de nouvelles traductions. C'est pour cela que la capitaine Creek est devenu l'amiral Don Krieg, que Pipo est devenu Usopp et quelques autres modifications dans le genre. Ce n'est pas bien gênant en soi, surtout si c'est pour coller au mieux à la version originale. C'est juste ennuyeux pour ceux qui possède des tomes des deux éditions et qui n'auront pas de continuité dans leur lecture.
Sinon, comme toujours, les combats s'éternisent pour couvrir tout le tome (nous ne bougeons pas du navire restaurant pendant la durée du tome) mais cela passe tout seul. Eiichiro Oda sait comment captiver ses lecteurs même si il ne se passe pas grand-chose pour faire avancer l'histoire. Il agrémente ses pages de quelques passages en flashbacks histoire de donner du grain à moudre à ceux qui veulent en savoir plus, ici sur Sanji et Zeff, et cela semble suffire à contenter tout le monde. One piece devient petit à petit une lecture que j'apprécie de plus en plus. Espérons que les tomes vont toujours aller en se bonifiant parce que cela voudrait dire que les prochains seront tout simplement géniaux.
