Les Chroniques de l'Imaginaire

Barakamon (Barakamon - 5) - Yoshino, Satsuki

Hina s'est collé des trucs (des chardons ou des teignes ?) plein les cheveux. Naru n'arrive pas à les enlever, du coup elles vont aller demander au maître (Handa) de leur donner un coup de main. Une fois qu'il a pu tout enlever, il s'agit de coiffer la jeune fille. Comme elle est un peu coquette, Handa pense qu'elle veut une coiffure sophistiquée. Mais, ce qu'elle va lui avouer, c'est qu'elle aimerait bien la même coiffure que Naru. Qu'à cela ne tienne, si tout le monde est content ainsi.
Puis Handa va vouloir prendre un bain, pour une fois qu'il est tranquille dans l'après-midi. Mais son chauffe-eau ne fonctionne plus. Et le réparateur ne pourra pas être là avant une bonne semaine. Son propriétaire lui propose de venir profiter de sa salle de bain. À moins qu'il ne préfère utiliser l'ancienne installation, celle qui fonctionne au bois. Handa n'a jamais utilisé une telle manière de chauffer l'eau d'une baignoire, mais il va à nouveau apprendre au contact des gens simples de l'île.

C'est presque la fin de l'été et Handa va se rendre compte que malgré tout ce qui a pu lui arriver, il a passé des moments merveilleux. Et c'est réciproque. Mais il est aussi temps pour lui d'envoyer sa calligraphie pour son concours et voir si son séjour lui a été bénéfique. C'est donc le doute qui revient et aussi un choix important à faire. Une nouvelle fois, Barakamon nous emmène dans un univers simple mais où le bonheur se trouve justement dans cette simplicité, loin de la sophistication des villes et de leurs habitants. Un univers où on prend le temps de vivre avec et pour les gens et pas seulement pour soi et son propre bonheur illusoire. Cela fait toujours un bien fou de lire un tome de Barakamon, bulle d'énergie positive primaire dans un monde qui veut aller toujours plus vite et qui ne prend plus le temps de s'arrêter sur des bases essentielles et primordiales.

Merci Satsuki Yoshino pour ces moments.