Normalement, lorsqu'on est un élève qui apprend les arts martiaux, on est plutôt censé être quelqu'un d'assez discret et adroit. Normalement... Car pour Tao, l'élève de maître Kerozen et de maître Lamuraï, c'est franchement bien différent. Tao est un petit garçon tout ce qu'il y a de plus sympathique, mais son gros problème, c'est qu'il ne tient pas en place, et qu'il est toujours en quête de la bêtise à faire.
Ainsi, il n'est pas rare de le voir démolir des fleurs rares en sautant d'un toit, ou de voir toute tentative d'aide se transformer en véritable cauchemar, notamment à la bibliothèque où le silence est d'or. Le petit garçon est aussi un brin volubile, et le moindre petit effort va entraîner des effusions de joie plutôt exagérées !
Mais Tao est aussi un être charmeur, qui n'hésite pas à emmener sa copine faire un tour, le plus souvent dans des endroits pour le moins inadéquats, comme la piste de luge d'entraînement des sumos, personnes desquelles il vaut mieux d'ailleurs se tenir éloigné, à la cantine...
Finalement, Tao est un petit garçon très attachant, qui a un fond adorable. C'est pour cela qu'en général on n'ose trop rien lui dire, et qu'on lui pardonne ses petits écarts de conduite... Sauf lorsqu'il s'agit de ranger sa chambre par exemple !
Nous tenons là le cinquième tome des aventures de Tao le petit samouraï. Le personnage de Laurent Richard et Nicolas Ryser sera ainsi une nouvelle fois une source inépuisable de gags qui plairont aux jeunes lecteurs qui débutent dans la lecture. C'est beau, mignon et sympathique, tout simplement. Sur le fond, on est dans la formule une page - un gag, et sur la forme, nous avons un livre de petite taille, parfaitement adapté aux jeunes mains.
Tao le petit samouraï est une série destinée aux jeunes lecteurs exclusivement : les grands enfants que nous sommes y prendront tout de même un peu de plaisir, même si cela ne sera pas la série jeunesse qui restera incontournable dans leur esprit.
