Kerubim Crepin est en plein combat, contre un shushu, un infâme démon qu'il parvient à vaincre au prix d'une blessure qui semble particulièrement le traumatiser. Le chanceux aventurier, qui ne quitte jamais son jeu de dés, aperçoit alors un être étrange qui dit être Ecaflip, son Dieu. Crepin finit par se réveiller dans les bras de Crocosec, un être qui dit être son ami, mais le combattant a purement et simplement tout oublié !
Toujours est-il que Crocosec lui explique la situation... Les roublards, une méchante bande de vilains, veulent absolument mettre le grappin sur Crépin, à cause d'une sombre histoire de parchemin qu'il leur a dérobé, et qui donne les emplacements de tous les dieux shushus. Un papier qui s'arrache, au sens propre comme au figuré d'ailleurs.
A présent, Crepin, qui ne peut finalement pas non plus compter sur Crocosec (ce dernier lui ayant subtilisé le fameux parchemin dans son sommeil) doit se rendre dans la ville de Lombrocorp, envahie par des milliers de rats, qui sont sous la coupe de Sphincter Cell, le roi des rats.
Voilà pour ce premier tome de Kerubim, qui paraît chez Ankama, mettant en avant la réussite de Dofus. Le héros qui nous intéresse ici est bien connu de nos têtes blondes, à travers un dessin animé qui lui est bien sûr dédié. Mais quid de la bande dessinée dans ce cas ?
Tout d'abord, graphiquement, c'est franchement sympathique. On retrouve la patte de Julien Ribas, avec un dessin nerveux, vif et plein de mouvements. Tout le temps... Et c'est bien là le problème : tout est prétexte à de l'action, avec des événements sans grand intérêt, il faut bien le dire, pour véritablement accrocher un lecteur habitué à des séries beaucoup plus intéressantes.
Ainsi, le scénario est ici assez plat, et les personnages, pourtant tout à fait réussis graphiquement, ne parviennent pas à être attachants tant cela part trop dans tous les sens.
Un premier tome mi-figue mi-raisin donc, qui, je l'espère, ne sort pas uniquement pour surfer sur la vague de Dofus et des dessins animés. Allez voir plutôt du côté d'un Freak's Squeele chez le même éditeur !
