Papa a bien essayé de réparer l'évier de la cuisine, mais il s'est blessé au doigt. Alors il a fallu appeler le plombier. Et là, et ben le plombier, il ne vient jamais quand il faut...
Un autre jour, Nicolas a du aller chez sa grand-mère en prenant le train tout seul, comme un grand, et même qu'il a eu drôlement peur ! Heureusement que sa mamie était bien là, à la gare, pour venir le chercher.
Les bagarres du Petit Nicolas est le huitième tome des nouvelles aventures du Petit Nicolas suivant Sempé et Goscinny.
Les personnages sont toujours les mêmes : Nicolas, sa bande de copains et les quelques adultes autorisés. Rien de bien nouveau donc sur ce point, et tant mieux car c'est aussi pour ça que l'on retourne perpétuellement vers les aventures du Petit Nicolas.
C'est toujours un immense plaisir de retrouver toute cette petite bande de joyeux lurons. C'est toujours un immense plaisir de retrouver cette écriture très particulière, ces mots d'enfants, ces expressions si caractéristiques qui instantanément me font retomber en enfance.
Toujours des histoires courtes, comme des anecdotes, des souvenirs retranscrits sous forme de "flashs".
Mais cette fois, ces histoires ne sont pas aussi percutantes. Le premier voyage de Nicolas en train par exemple se révèle extrêmement plat. Il aurait pu donner lieu à de nombreux quiproquos et aux savoureuses interprétations de Nicolas. Pourtant, typiquement, dans cette histoire il ne se passe rien.
A contrario, et toujours en matière de train, Une surprise pour mémé est le plus beau contre-exemple. Tout y est. On retrouve la plus pure application de la formule magique signée Sempé et Goscinny.
En somme, une lecture en demi-teinte, mais qui n'en reste pas moins un Petit Nicolas, un des grand moment de la littérature enfantine.