On ne peut pas dire que cela soit la grande forme pour Nävis... Elle perd à des jeux de balles qu'elle parvient à gagner haut la main d'habitude, et en grattant un peu, ses amis se rendent compte que tout cela vient de la découverte incroyable qu'elle a un fils, prénommé Yannseï. Bien évidemment, chacun se demande comment cela a pu arriver, car après tout, Nävis devrait tout de même le savoir, si elle avait été un jour enceinte : il paraît que cela ne passe pas si inaperçu que cela...
Nävis n'a maintenant qu'une idée en tête, qui est de mettre la main sur le vaisseau d'Atsukau, qui est justement en compagnie de Yannseï, son homme de main. Ces derniers s'entraînent dur dans l'optique de devoir encore se battre contre des yiarhu-kah, les combattants réputés invincibles que Yannseï est pourtant déjà parvenu à battre.
Pour le moment, Nävis ne voit pas d'autre solution que de voir le magister, la plus haute fonction de Sillage, pour pouvoir retrouver le vaisseau d'Atsukau. C'est alors qu'en pleine conversation, un coma profond gagne l'ensemble des sillagiens, à l'exception de Nävis, et que la gravité est tout simplement perdue. Un message vidéo apparaît : ceci est l'oeuvre des yiarhu-kah, qui souhaitent également mettre la main sur le vaisseau d'Atsukau. En attendant, le convoi Sillage prend la direction d'un trou noir qui ne devrait pas tarder à l'avaler...
Et l'action va une nouvelle fois être à l'honneur dans ce seizième tome de Sillage ! Bien évidemment, le mouvement instauré par Buchet va prendre une place prépondérante dans ce tome, comme à l'habitude désormais. Certes, l'action est présente, mais cela ne va pas nous empêcher d'en savoir encore un peu plus sur Nävis, faisant avancer l'intrigue principale. Sinon, le graphisme est toujours aussi fin, détaillé, avec des couleurs parfaites qui soulignent parfaitement les mouvements.
On pleurerait presque ainsi en même temps que Nävis, lorsque celle-ci est obligée de désintégrer son dernier petit coin de paradis. L'héroïne que l'on connaît depuis maintenant seize tomes (en plus de Nävis, et autres Les chroniques de Sillage...) a grandi, mûri, et conserve toujours son intuition naturelle si développée. Bien évidemment, Morvan et Buchet, les auteurs de toujours, maîtrisent parfaitement leur bébé, et cela se ressent encore une fois avec un nouveau tome tonitruant.
Un nouveau tome très humain donc, un peu à l'image de sa couverture, qui ne pourra encore une fois que ravir les fans de la série !