Les Chroniques de l'Imaginaire

Watergate (Game Over - 10) - Midam & Thitaume & Auger, Philippe & Mariolle, Julien & Midam & Adam

Le tome 10 de Game Over est arrivé. C'est reparti donc pour une bonne dose de gags vidéoludiques qui puisent encore une fois leur inspiration dans une source inépuisable : les jeux vidéos bien sûr. Et lorsqu'on y réfléchit un peu, il est vrai que nous en avons croisé, des situations rageantes ou désespérées ! C'est donc bien une nouvelle fois dans un jeu de plate-forme que l'on retrouve le petit barbare, luttant toujours contre des hordes de monstres afin de sauver sa princesse...

Jamais encore, au cours des aventures de ce petit barbare, je ne l'ai vu passer le moindre niveau avec succès. Et ce n'est pas encore pour cette fois, pour notre plus grand plaisir ! Sur ce tome, les bêtises de la princesse en question, qui est tout de même un personnage principal représentante de la gent féminine, ne l'oublions pas, sont légion...
Encore une fois, c'est assez gratiné : la princesse en question est bien souvent la cause de bien des vies perdues, pauvre petit barbare... Elle n'a pas son pareil pour sortir son parfum au plus mauvais moment, ou se transformer en éléphant au moment précis où elle se situe au-dessus d’infâmes pics bien transperçants... Pour autant, on a encore droit aux bêtises du petit barbare (qui, ne l'oublions pas, est dirigé par Kid Paddle, bien sûr !) : Midam et Thitaume s'amusent à mettre un peu de réflexion dans son jeu de plateforme, et ceci est vraiment un prétexte qui fait décidément mouche à chaque fois.

Midam et Thitaume nous régalent encore une fois avec ces planches qui sont le plus souvent dépourvues de bulles (à l'exception de quelques onomatopées). Tout est dans le visuel et dans le mouvement. Des éléments qui assurent d'ailleurs un succès énorme à cette série. Cela peut paraître simple, mais il faut croire que cela ne l'est pas tant que ça, sinon il y aurait bien plus de séries dans ce genre.

On s'amuse donc encore toujours autant avec ce tome à la très belle couverture très soignée, qui n'est pas sans rappeler le métal de Bomba Fatale, le tome précédent. Encore un énorme moment à la fois vidéoludique (et on s'y reconnaît), littéraire et pictural, qui plaira forcément à toute la famille : les couleurs de BenBK sont soignées, jolies, et mettent encore en avant la lisibilité sans faille. De la bombe !