Nous sommes à Shanghaï : Niklos Koda est en entretien avec Duang, un homme étrange qui peut l'amener à Mister Lim, l'homme qui possède le VIème livre, celui dont Koda a dû lire certains passages, et d'où il a invoqué un démon séculaire pour sauver sa propre vie et celle de sa fille, Seleni. Duang écoute Koda, et est alerté par un mystérieux gong, qui semble résonner au fur et à mesure qu'un groupe d'hommes approche.
Ce qui est surprenant, c'est que les hommes en question, qui recherchent Koda, n'ont rien à voir avec Mister Lim, ou encore Hali Mirvic. Rapidement, ils sont mis à mal par Koda et le gong magique : ce sont des hommes de Otto Kral, le dirigeant allemand de l'Ahnenerbe, un réseau mis en place par Himmler en personne, durant la seconde guerre mondiale. Les hommes sont mis sur la touche pendant un moment, à présent...
Koda, de son côté, a passé le test qui le fera rencontrer Mister Lim. Il se rend vite compte que ce dernier est décédé, et que sa fille, Xani Seo, organise maintenant une vente aux enchères pour revendre le VIème livre. La vente en question a lieu : elle ne repose pas que sur l'argent, mais aussi sur la faculté qu'aura l'acheteur à ouvrir le livre, et à y être présent par le biais d'une carte. Koda est sur le point de réussir, mais se fait doubler par Cut, un asiatique qui se fait passer pour la Minerve. Seul Koda sait qui se cache derrière cette carte : un homme très puissant et contraint à cause de Koda de porter une minerve. Un homme qui lui en veut à mort. Un certain Hali Mirvic...
Et Jean Dufaux et Olivier Grenson remettent le couvert avec le onzième tome de Niklos Koda, une série qui mêle aventure et ésotérisme. Koda est de plus en plus seul, et cherche à éviter les retombées de ses invocations noires, en essayant de mettre de côté sa femme et sa fille, Seleni. Cette dernière a pu acquérir de nombreux pouvoirs dernièrement, de par sa filiation, et également de par le fait qu'elle a vu le Spiborg, le fameux démon du VIème livre...
Le rythme de ce tome est très bon : on suit l'enquête de Koda avec beaucoup d'intérêt, en prenant du plaisir à recroiser nombre de personnages déjà rencontrés dans les tomes précédents. Les dessins d'Olivier Grenson oscillent entre le bon et l'excellent, avec certains regards notamment qui font réellement mouche, et avec des visages féminins de toute beauté, parfaitement mis en valeur par les couleurs de Benoît Bekaert.
Un nouveau tome qui ne décevra pas les amateurs de la série en tout cas, et qui sera une bonne occasion de la découvrir, si d'aventure elle vous était encore inconnue, alors qu'on tient là une des séries phares de la collection Troisième Vague chez Le Lombard...
