Naru se s'en remet pas : maître Handa est parti, qui plus est à l'improviste, sans leur dire au revoir. Tout le monde est très triste mais la petite espiègle est touchée au plus profond de son coeur. Comme c'est souvent le cas dans ces moments-là, chacun y va de sa petite anecdote sur le maître. C'est vrai qu'il n'était pas très doué sur plein de choses et qu'il était citadin dans l'âme. Malgré tout, il avait su s'adapter et faire contre mauvaise fortune bon cur. Et il avait su s'attacher à chacun de ceux qui se retrouvent aujourd'hui au sanctuaire pour évoquer ces souvenirs. Et voilà que Miwa a une brillante idée : ils vont tous se rendre à Tokyo pour aller chercher le maître. Il est hors de question de rester les bras croisés à ne rien faire. Sur ce, arrive Hiro qui les arrête dans leur élan : maître Handa rentre normalement la semaine prochaine. Une très bonne nouvelle.
D'ailleurs, que devient-il dans sa ville natale ?
Avec ce sixième tome, Satsukiu Yoshino nous fait revenir un peu au début de la série, quand Handa vivait encore à Tokyo. C'est une première boucle qui se fait. Cela lui permet des situations nouvelles, comme la séparation. Cela permet aussi de voir si certaines choses ont déjà commencé à évoluer chez le maître ; son séjour lui a-t-il profité ou bien est-il resté avec les mêmes travers. Vous vous doutez déjà de la réponse, je m'en doute, mais je ne vous raconterai pas les situations qu'il vaut mieux découvrir par soi-même. Mais, une nouvelle fois, c'est une lecture qui fait du bien. Et qui nous prouve qu'une fois qu'on est attaché à un endroit, quelle qu'en soit la raison, il reste dans nos curs pour toujours, même si on en est séparé.
Une lecture qui fait une nouvelle fois un bien fou.