Malgré le temps qu'il lui reste avant le Cell Game, Son Goku ne veut plus s'entrainer dans la salle de l'esprit et du temps. Ce qu'il y a fait et ce qu'il y a vu en compagnie de Gohan lui suffit. De plus, il est capable maintenant de rester en permanence en super sayian sans forcément être en colère ou en rage. Avec son fils, il va passer dire bonjour à maître Karin et lui demander s'il peut comparer sa nouvelle puissance avec celle de Cell. Apparemment, Cell serait toujours le plus fort. Mais comme il n'a jamais montré sa véritable puissance depuis qu'il a acquis son corps parfait, nul ne peut vraiment juger. Gohan est perplexe parce qu'il semble que son père ait découvert quelque chose pendant leur entrainement dont il n'a pas la moindre idée. Pourtant, ils ont passé tout leur temps ensemble. Comment cela se fait-il ?
De son côté, Cell attend. Il va rapidement regretter d'avoir laissé autant de temps aux Terriens pour se présenter à lui, parce qu'il s'ennuie. Heureusement, des forces armées vont tenter de venir le déloger de son air de combat. Les pauvres fous ! Ils n'ont toujours pas compris à qui ils avaient à faire. La survie du monde viendrait-elle de Satan, le champion du monde des arts martiaux ?
J'ai beau admirer le talent de Toriyama et apprécier Dragon Ball, il faut bien dire que les choses tournent de plus en plus en rond. Nous avons un nouveau tournoi et toujours des combats où les adversaires ne déploient pas toute leur puissance et le font petit à petit. Le scénario est répétitif et sans plus vraiment de surprise. On aimerait bien pouvoir avoir le frisson devant une situation, une révélation, mais il ne vient plus. C'est dommage parce que la matière est toujours là. Bon, après plus de quatre cents chapitres, je peux comprendre qu'on s'essouffle, mais là c'est pratiquement toujours la même chose, si on reprend les tomes précédents. En fait, presque depuis que Goku est grand.
Le dessin est toujours bon, dynamique, maîtrisé, et c'est une des grandes forces de la série. Mais le scénario traine en longueur et on a l'impression de tomes qui s'enchainent, de chapitres qui se suivent, pour que la série ne meurre pas. Comme s'il n'y avait plus rien à raconter. J'espère de tout cur que les tomes restants sauront se distinguer de cet arc peu innovant. D'un autre côté, je l'ai quand même dévoré comme tous les autres ! Comme quoi, il y a aussi du bon et de l'attractif dans cette lecture.