Le capitaine Meriadec est aux portes du château de Versailles. Mais il n'est pas seul ! Avec lui, ce sont ses hommes d'équipage ainsi que Juan et les gitans qui l'accompagnent. Une sacrée bande de loufiats pour prendre d'assaut le palais du roi de France. Mais la garde va bientôt arriver avec des renforts et les choses ne seront plus aussi aisées, pour peu qu'elles l'aient été. Meriadec a besoin d'un peu de temps et il demande à Juan de le lui fournir.
C'est ainsi que Hannibal Meriadec, en compagnie d'Elween et d'un mystérieux personnage encapuchonné, pénètre dans la demeure du roi Louis. Dehors, la bataille fait rage et les canons crachent leur feu. À l'intérieur, certains tentent d'arrêter Meriadec, mais ils se rendent vite compte que même les balles tirées en pleine tête ne viennent pas à bout de ce capitaine pirate. C'est sans trop de peine qu'il parvient jusqu'à Louis. Mais contrairement à ce que certains pensent, Meriadec n'a pas l'intention de le tuer. Il ne va pas le laisser en paix pour autant.
Ce septième tome conclut une épopée de Le sang du dragon. L'équipage du capitaine Meriadec va se dissoudre, mais ce n'est pas pour autant que l'aventure s'arrête. Mais avant d'en arriver là, il y a les affaires de Versailles à résoudre. L'assaut est bien narré et parfaitement mis en scène par un Stéphane Créty qui nous plonge au cur de l'action. Sa demi-double page en pages 6 et 7 est un modèle de plongée dans le moment. Du coup, l'histoire se lit toute seule, sans anicroches. La deuxième moitié de l'album nous lance dans une nouvelle quête. Je vous laisse la surprise. Par contre, la dernière page et la révélation qu'elle accompagne est un peu trop pour moi, pas forcément dans le ton de l'histoire. Mais attendons de voir comme les auteurs vont amener ce tournant dans l'histoire. En tous cas, ce tome se lit parfaitement et avec plaisir, et c'est bien tout ce qui compte.
