Les Chroniques de l'Imaginaire

Resident Evil Marhawa desire (Resident Evil Marhawa desire - 4) - Capcom & Serizawa, Naoki

Ricky Tozawa est seul, tout seul. Dans ce campus envahi pas les zombies, il n'a plus aucune chance de survie. Mais il ne veut pas terminer comme tous ces pauvres étudiants qui ne sont plus maîtres d'eux-mêmes ; il préfère en finir. Alors qu'il va se tirer une balle dans la tête, voilà que les créatures qui se trouvent autour de lui explosent une à une. Il va alors découvrir Chris Redfield, de la BSAA. Les renforts qu'il n'attendait plus sont enfin arrivés ! Mais Ricky se rend rapidement compte que les renforts ne vont pas être assez nombreux. Outre Chris, il y a Piers et Merah, et cela ne fait définitivement pas assez contre une horde de créatures déchainées. Surtout qu'ils ne s'attendaient pas à ce qu'ils ont trouvé. Maintenant qu'ils sont là, ils vont quand même devoir faire quelque chose, au moins sauver Ricky. Mais vu l'ampleur de la situation, cela risque d'être bien compliqué. Surtout que Bindi n'a pas du tout l'intention de leur faciliter la tâche.

Ce quatrième tome de Resident Evil Marhawa desire voit enfin la BSAA arriver sur les lieux. Du moins, c'est ce qu'on se disait avant la lecture du tome. Parce que, maintenant que l'infection est presque totale, j'ai trouvé que l'intérêt et la tension étaient pas mal redescendus. Paradoxal, peut-être, mais le fait de ne pas savoir, de se méfier de tout le monde, d'espérer faisait un bon moteur là où il n'y a plus que l'horreur à présent. Et elle n'est pas assez mise en scène. On reste sur quelque chose de trop classique, pas assez ambitieux ni claustrophobe. Il manque un élément pour que la lecture poursuive sur cette excellente lancée qu'elle avait prise. Et c'est vraiment dommage parce que graphiquement, c'est toujours excellent. Il manque peut-être aussi un quelque chose dans la mise en scène des combats, mais il y a toujours ces nombreux détails qui font tout le caractère de la série.

Espérons simplement que ce tome soit une transition et que cela explique son caractère en dessous des précédents. Parce que la série nous avait habitués à beaucoup mieux.