Louise est un petit rat de l'opéra, mais attention pas une danseuse, plutôt comme le petit animal très vif qui parcourt tous les coins et recoins de l'Opéra de Paris où son papa d'adoption travaille comme gardien. Louise fait la connaissance de Carlo Collodi. Collodi est bluffé par l'intelligence et l'imagination de cette petite fille qui n'a de cesse de se caresser le nez à chaque mensonge. Pinocchio n'est pas très loin...
Par où commencer ? Je n'ai pas réussi à accrocher du tout, du tout à cette BD. L'histoire est faite de grosses ficelles vues et revues et re-revues. Cela ressemble à un très mauvais épisode de Princesse Sarah ou Candy au choix. On y retrouve tous les moments clefs du conte de Pinocchio transposés dans une pseudo réalité avec une petite fille attachante, trop attachante en faite. Trop attachante car elle est la petite fille dont tous les papas rêveraient : espiègle, intelligente... bref un peu trop gros pour être vrai et réaliste.
Je n'ai vraiment pas accroché à l'histoire. J'ai dû m'y reprendre quatre ou cinq fois pour finir cette BD. D'autant plus qu'elle n'est pas si longue, 72 pages, mais j'ai eu l'impression qu'elle était beaucoup plus longue. Si il y a bien une chose pour laquelle j'ai repris la lecture, c'est bien pour l'excellente qualité des dessins. Thibaud de Rochebrune nous livre des planches absolument magnifiques, très travaillées avec énormément de détails. Le tout est sublimement encré, c'est un vrai plaisir pour les yeux. C'est dommage que le scénario ne soit pas du tout à la hauteur des dessins. Il semblerait que Bonifay ne fut pas totalement inspiré pour cette histoire et qu'il fut beaucoup plus inspiré pour ses autres récits dans la collection A l'origine des contes.
Voilà une chronique un peu courte mais il n'y pas grand chose à dire sur le récit. C'est vraiment dommage, je suis sûr qu'il y avait nettement mieux à faire avec ce Pinocchio.
Bref à oublier à part si vous êtes un très très grand amateur de beaux dessins.