Les variants avait été un véritable coup de cur pour moi. Le premier tome de cette saga en deux livres est riche en rebondissements et offre une ambiance angoissante à souhait. Malheureusement, je n'ai pas autant accroché avec le second (et dernier) tome, Les Fuyants, et je dois même avouer que c'est une véritable déception.
Nous retrouvons Benson et Becky, seuls survivants de la tentative d'évasion orchestrée par Benson. Son amie est gravement blessée et ils ont besoin d'aide. Dans la forêt qui entoure la Maxfield Academy, ils découvrent un village où vivent des humains. Ils sont en fait reliés à leurs doubles robots, qui eux sont dans l'enceinte de l'établissement. Ils ressentent leurs émotions et parfois même voient ce qui se passe à travers leurs yeux.
Dans l'ensemble, ce second tome est plutôt plaisant et se lit relativement vite. La violence est toujours présente, même si j'ai trouvé l'ambiance un peu moins oppressante que dans le premier tome. L'intrigue est assez calquée sur le premier tome et offre les mêmes ingrédients : gangs, prison, envie de liberté et de découvrir ceux qui se cachent derrière tout ça. Toutefois, j'ai trouvé que c'était moins bien tourné. La fin du roman arrive bien trop vite et l'auteur nous laisse totalement dans le flou. Grâce au village, on en apprend légèrement plus sur ce qu'est la Maxfield Academy, mais ces révélations apportent davantage de questions que de réponses. Ce qui est franchement frustrant pour un dernier tome. De grosses interrogations essentielles restent sans réponse, c'est totalement incompréhensible. De plus, le dénouement ne m'a pas vraiment convaincue et j'ai parfois eu l'impression que l'auteur choisissait la facilité.
En somme, je suis déçue de ma lecture et cela m'ennuie de le dire. Le premier tome était tellement bien !
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