Ruito a passé le cap en ce qui concerne la baston ! A présent, il se donne à fond et n'hésite pas à affronter un adversaire pourtant bien plus imposant que lui. Ruito déguste, mais finit tout de même par prendre le dessus, alors que les deux clans qui se battent sur le toit de l'immeuble ne parviennent pas à se départager. Ce sont maintenant les deux leaders, Gurio Anno et Tarô, qui s'affrontent...
Les deux leaders en question sont bien connus de ceux qui sont étendus par terre. Il s'agit tout simplement de deux des cinq membres fondateurs de la Gewalt 5, une bande très connue des lycéens, qui faisait uniquement dans le skate à la base. Très vite, les skateurs ont du s'imposer avec les poings pour pouvoir rider là où ils le souhaitaient, et la Gewalt 5 est devenue une bande légendaire de vrais gros durs.
Mais Gurio Anno est vite parti de là, notamment lorsque Ginji, un autre des cinq membres fondateurs, est devenu un légume suite à une bagarre qui a mal tourné, avec une bande de garçons bien plus âgés, et beaucoup plus violents encore. Sur le toit de l'immeuble, un pari fou a lieu : si Tarô gagne, Gurio devra réintégrer la Gewalt 5. Dans le cas contraire, celle-ci devra être dissoute.
Sauf que cela fait maintenant un moment que Ruito est parti et n'est pas revenu. Bien vite, Gurio Anno et Tarô vont se mettre à sa recherche, à raison...
La violence crue est encore à l'honneur avec ce second tome de Gewalt. Kôno Kôji signe ainsi la suite d'une histoire crue, d'une grande violence, tout en mettant l'accent sur la psychologie des différents protagonistes, avec leurs intérêts respectifs. Bien entendu, le mouvement que l'on trouvait dans le premier tome est toujours présent ici, et l'occasion nous est donnée d'en apprendre un peu plus sur les personnages, sans se focaliser uniquement sur Ruito comme cela était le cas dans le premier tome.
On en apprend ainsi un peu plus, même s'il faut reconnaître que la violence est vraiment là de façon omniprésente. Peut-être même un peu trop, à mon goût en tout cas. A suivre en tout cas !