Les Chroniques de l'Imaginaire

Blood alone (Blood alone - 9) - Takano, Masayuki

La vie suit son cours pour Misaki et Kuroe : séances de shopping, cours de natation (Misaki veut faire une surprise à Kuroe en apprenant à nager)... Puis Misaki fait une sieste et se trouve plongée dans un rêve qui va faire basculer l'intrigue.

Autant ne pas vous faire attendre plus longtemps : ce neuvième tome est une déception qui confirme la mauvaise impression ressentie à la lecture de l'opus précédent. Le résumé laissait pourtant supposer un retour aux sources bienvenu, mais il n'est qu'esquissé maladroitement dans les premiers chapitres. L'intrigue devient ensuite de plus en plus bancale, et Masayuki Takano introduit des personnages qui dénotent complètement avec l'atmosphère feutrée et toute en subtilité des premiers tomes. Passés les premiers chapitres, on tombe dans des scènes d'action ou de sexe au rythme faiblard, où, pour ne rien arranger, le trait du mangaka se fait moins soigné, plus brouillon. On sent nettement que ce n'est pas son point fort, ce qui rend encore plus incompréhensible ce changement de direction par rapport aux tomes précédents.

Et si encore, tout ça faisait avancer l'intrigue... Mais que ce soit concernant les actions de l'Insigrad Sparda ou l'évolution des sentiments entre la vampire et l'écrivain, on reste au point mort.

En bref, ce tome n'offre qu'une avancée poussive pour une intrigue de plus en plus inintéressante. C'est d'autant plus dommage que le début de la série était plein de promesses. J'espère que la suite relèvera le niveau, parce que le mangaka est en train de perdre ses lecteurs en route !