Séraphin Cantarel et son jeune collègue reprennent du service ! Le conservateur doit lancer la rénovation d'une statue sur le Mont Saint Michel, et sur place les deux compères vont avoir affaire à des faits bien mystérieux..
Alors qu'ils se trouvent sur le Mont, un corps est repêché dans la mer. Un homme habillé en robe de bure. Était-ce un des moines vivant dans l'abbaye ? Visiblement non. Alors, qui est cet homme ? Et pourquoi cet accoutrement ?
Dans le même temps, Séraphin doit se charger de la requête émanant d'un vieil homme, qui affirme qu'au musée de Caen se trouve une toile qui aurait été volée à sa famille pendant l'Occupation. Y aurait-il un lien avec l'affaire du Mont Saint Michel ?
Comme pour Et l'ange de Reims grimaça, l'intrigue policière n'offre que peu d'intérêt. On ne retrouve pas un faisceau d'indices à décortiquer, pas de suspense qui monte crescendo... C'est encore une fois plutôt plat. Alors que les connaissances culturelles de Jean-Pierra Alaux contre-balancent la lacune de l'intrigue, ce qui au final aboutit à un roman peu palpitant mais plaisant.
Les personnages me sont vraiment sympathiques, drôles, humains, complices. C'est ce qui rachète le manque d'intérêt de ce roman policier. Ce n'est ni bon ni mauvais, on oublie aussitôt fermé mais cela a le mérite de se lire sans effort.
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