Rien ne va plus pour Sisco. Sa sur Stella a été tuée, et le voilà maintenant en train de purger une peine de prison à Ryker's Island, à New-York. En prison, ce ne sont d'ailleurs pas les ennemis qui manquent, et Sisco aura le temps de subir bien des attaques et bien des blessures avant d'être enfin transféré à Paris. C'est le président en personne qui en a donné l'ordre, après avoir écouté les arguments des plus hautes autorités de la police.
En parallèle de ce retour, c'est au Pakistan qu'un attentat a lieu. Deux ingénieurs d'un centre de recherche nucléaire sont une cible, et un seul d'entre eux, par chance, parvient à garder la vie sauve. L'homme sera maintenant envoyé à Paris pour y travailler en toute sécurité, et c'est encore une fois sous bonne garde française qu'il sera.
A l'aéroport, l'ingénieur pakistanais croise, heureusement pour lui, Sisco. Ce dernier, de retour des Etats-Unis, déjoue immédiatement un nouvel attentat, en reconnaissant l'homme qui en est à l'origine. Bientôt le garde du corps au chômage est contacté pour soi-disant assurer la protection d'un homme d'affaires. Sisco ignore encore que cela est un piège, et qu'il va une nouvelle fois se trouver au milieu de l'action. Une position qui pourrait encore une fois le mettre dans une fâcheuse posture...
Et cela devient bel et bien une habitude pour cet agent, qui constitue une espèce d'anti-héros bienvenu, violent à souhait, et bien loin d'être lisse ! C'est pour cela que cette série a de plus en plus de lecteurs : on y trouve de l'action brute, parfaitement mise en scène et en image. Les dessins de Thomas Legrain sont détaillés, les couleurs de FIlippo Rizzu ont un côté épuré qui privilégie le mouvement et la lisibilité, et on tient là le septième tome d'une série pour le moins tonitruante.
Chaque tome est ainsi une véritable réussite : c'est riche en action, en courses poursuites (et ce tome en proposera une magnifique, avec Sisco au volant d'un camion poubelle lancé à toute vitesse dans les rues de Paris !). Les plans sont serrés, les décors parisiens remplacent sans aucun problème les tours de Manhattan ou les paysages de Russie.
Un tome qui constitue une nouvelle pépite d'action brute, où tout est encore mené à cent à l'heure. Vivement le prochain, d'autant qu'il bouclera un diptyque commencé ici.