Les Chroniques de l'Imaginaire

Gewalt (Gewalt - 3) - Kôno, Kôji

Ruito n'est pas vraiment dans la meilleure humeur qui soit. Et pour cause : il vient de faire ses preuves en se débrouillant plutôt bien contre Akiyama, mais pour autant, on lui refuse l'entrée de la Gewalt 5. Ruito est furieux, et se retrouve par hasard à être à l'origine d'une rumeur folle : il aurait éclaté dernièrement le capitaine de l'équipe de base-ball, alors que c'est Kobashi, le leader de retour de prison, qui l'a étendu.

Alors, Kobashi rentre dans le jeu, et se prend même à apprécier Ruito. Le leader est un combattant redoutable, certes, mais c'est aussi un fin calculateur. Alors, il organise un tournoi à trois contre trois entre l'équipe de base-ball et la Gewalt 5. Les conditions sont que Ruito soit un des trois combattants de la Gewalt 5. Et en cas de défaite, il devra rejoindre le clan de base-ball.

Le combat commence donc, devant un public déchaîné qui sert aussi de témoin de ce qui va se passer. Aux côtés de Ruito, il y a notamment Gurio, qui a un punch dévastateur, même si cela risque de faire juste face à Kobashi. L'équipe de ce dernier fait peur, entre un mastodonte prêt à boxer professionnellement, et un membre des Alpha, l'équipe qui a dessoudé un des membres fondateurs de la Gewalt 5.

Encore une fois, l'ultra-violence est de mise dans ce troisième et dernier tome de Gewalt. Les dessins de Kôno Koji restent emprunts de mouvements : certains combats aiment s'étaler sur de nombreuses double-pages, et le graphisme est extrêmement bien rendu à travers ces scènes. Ruito, quant à lui, garde un espoir de ne pas avoir à combattre, mais bien évidemment il devra tout de même prendre part à son destin.

Ce troisième tome, on le disait, met encore une fois la violence au cœur du récit. Pour autant, la psychologie des personnages reste un élément qui est bien traité, notamment avec une présentation de chacun des combattants rencontrés ici. Ce troisième tome est donc tout à fait digne d'intérêt et se parcourt très vite, de façon bien agréable, en se recentrant sur les différents protagonistes, comme cela avait été le cas dans le premier tome.

Un seinen qui aura été au final bien plaisant, même s'il ne restera pas forcément dans les annales du genre.