Cela fait maintenant quelques temps que Sakuya et ses coéquipiers de Kerberos, Gôto et Léon, ont eu à vivre d'étranges événements et sont revenus à une vie normale. Mais cela ne va pas durer... D'abord, il est étrange de voir le malaise qu'éprouve Sakuya au contact de l'eau. Elle ne prend pas part aux cours de natation de son école, et subit ainsi les moqueries de nombre de ses camarades de classe.
Mais bien vite, il est de nouveau question du psi, cette mystérieuse substance enfermée dans un coffre, que les trois jeunes gens ont pu approcher. Une substance qui fait l'objet des plus grandes convoitises. C'est ainsi Rodeo Shigel qui souhaite s'emparer du psi. L'homme n'a rien à envier aux cow-boys des westerns, aussi bien dans les costumes que l'armement et l'attitude. Un premier ennemi à affronter en tout cas pour les coéquipiers des Kerberos.
Et puis, le psi se retrouve bientôt dans un immense paquebot plein de voyageurs en croisière. Mais la substance attire des gardiens, dont un monstre absolument immense et impitoyable, qui se met à tuer bien vite les passagers un par un. Les trois compagnons devront de nouveau s'unir pour l'affronter, faisant montre de talents étranges et insoupçonnés jusque là...
Kerberos in the silver rain est un shonen qui ne fait pas vraiment dans la dentelle. Les dessins de Berry Star sont soignés, fins et détaillés. Les prises de vue, bien souvent suggestives, mettent en valeur la plastique des quelques jeunes demoiselles qu'on croise dans le livre, et les mouvements qui parsèment les trop nombreuses scènes d'action sont parfaitement rendus.
Mais c'est là où le bât blesse : il y a de l'action quasiment non stop, et il faut bien reconnaître que suivre le fil est franchement malaisé. Cela cartonne de partout, et les quelques pauses entre chaque combat ne permettent pas franchement de s'attacher à tel ou tel personnage, en dehors des attraits physiques féminins. Dommage : une belle réalisation graphique, mais un intérêt assez plat, pour ne pas dire inexistant.