Kôta est parvenu à se faire remarquer avec son one-shot. Fier de lui, il l'est davantage lorsqu'on lui propose une mini série de trois épisodes. Le travail demandé sera lui aussi d'un niveau plus élevé, mais Kôta est sûr de pouvoir y parvenir grâce aux jeunes femmes qui l'entourent. Lorsque Hinata lui demande de déléguer son travail à son assistante, Kôta est furieux et s'enfuit. Il refuse de travailler dans ces conditions, jugeant que le manga ne sera pas réellement de lui. Mais une jeune femme va lui faire prendre conscience que pour réussir une carrière, il faut savoir utiliser tous les atouts dont on dispose.
Ce troisième volet de Cimoc tombe moins dans le cliché que les précédents au niveau des jeunes femmes. Alors, certes, Kôta se retrouve toujours à devoir déshabiller des filles sans pour autant tenter quoi que ce soit, mais notre héros est tellement focalisé sur sa carrière qu'il se fiche complètement de séduire ou de trouver l'amour. Et c'est d'ailleurs cela que j'ai trouvé un peu exagéré dans le personnage de Kôta. Il s'énerve pour un rien et ne semble pas sensible aux charmes des filles qui l'entourent, alors qu'elles sont bien souvent entièrement nues face à lui comme c'est le cas au début avec Sayaka.
Le second souci dans cette saga - et même si au fond j'en apprécie beaucoup la lecture - c'est que les nouveaux personnages arrivent comme un cheveu sur la soupe et qu'en plus ce sont toujours de jolies femmes. Renée par exemple arrive d'on ne sait où. À un moment, Kôta se réveille d'une cuite et la jeune fille dort sur ses genoux. Pourquoi ? Comment ? L'auteur ne nous donne que trop peu de détails et comme pour les autres, Renée aura un rôle déterminant dans la carrière du jeune homme. Du coup, ça enlève beaucoup de charme au manga et je regrette que l'on voit si peu Sayaka, qui devient de plus en plus un personnage coup de cur. Une héroïne qui a beaucoup de potentiel.