Depuis qu'il a quitté ses amis, Wulfgar reçoit gîte et couvert à l'auberge du Coutelas de Luskan, en échange du maintien de l'ordre dans l'établissement.
Il a trouvé l'oubli des années cauchemardesques de captivité et de tortures perpétrées par Errtu dans les bouteilles d'alcool fort que lui fournit l'aubergiste. Il s'abrutit ainsi tous les soirs pour sombrer dans un sommeil sans souvenir.
Sa réputation de videur a fait le tour de la ville et certains ne viennent au Coutelas que pour se mesurer à lui. D'autres, comme Morik le Rogue, le voleur le plus réputé, se sont lié d'amitié avec le grand barbare. Ensemble, ils se retrouvent presque chaque soir pour vider quelques bouteilles.
Mais Arumn Gardpeck, l'aubergiste du Coutelas, en a assez du comportement agressif de Wulfgar qui cherche le moindre incident pour déclencher la bagarre. Il le renvoie et Wulfgar, trop ivre pour s'en rendre compte, se fait voler dans sa chambre son marteau de guerre, Crocs de l'Égide.
Sous l'influence de Morik, le barbare va suivre son compagnon et cumuler des ennuis qui pourront bien lui faire perdre la vie.
Pour ce douzième tome de La Légende de Drizzt, R.A. Salvatore change son angle de vue. Il délaisse l'elfe noir au profit de l'un de ses personnages secondaires. Il aborde ainsi la déchéance d'un homme au point que l'on se demande si ce dernier ne souhaite pas la mort. Mais avec Salvatore, il y a toujours une part de bonté chez certains êtres qui permettront de faire toute la différence. Et même si Drizzt n'est, pour une fois, pas au cur de l'action, il reste omniprésent.
En résumé, une bonne histoire qui ne fait que commencer et dont on attend la suite avec impatience.
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