Komaki arrive à contrôler ses pouvoirs sensoriels. Mais lorsqu'elle découvre une odeur qui lui est inconnue et étrangère, elle commence à paniquer. Surtout que personne ne semble être à l'origine de ces odeurs, ni même des objets. Elle va alors demander conseil à Tsurumi, avec qui elle n'a plus beaucoup de contact depuis qu'elle l'a surpris embrassant Kurokawa. Depuis, Komaki est souvent avec Shijo et sa petite sur, car le jeune homme semble très épris de la jeune fille.
Parapal est une saga qui me plaît pour bien des raisons. Sa maturité dans un premier temps sans tomber dans l'excès d'érotisme ou dans le vulgaire. Les personnages évoluent lentement, peut-être un peu trop, mais au moins cela nous permet de comprendre leurs relations et leurs réactions. Komaki est fidèle à elle-même : gentille, agréable à vivre, un peu naïve et touchante à la fois, elle n'a pas grand-chose à envier aux autres héroïnes de shôjos. Bien au contraire ! Sa simplicité et son côté passe-partout en font une jeune fille que l'on comprend et à laquelle on peut facilement s'identifier.
Ses réactions ne sont pas excessives et elle réfléchit beaucoup avant d'agir, même si du coup on sent qu'elle est trop lente à la détente concernant ses sentiments envers certains personnages. La découverte de son nouveau pouvoir va pourtant beaucoup l'effrayer et lui permettre de se rapprocher de Tsurumi, qui est toujours là pour l'épauler malgré la distance qu'ils ont prise tous deux. J'ai d'ailleurs trouvé touchants certains passages entre eux deux et on n'attend plus qu'une chose : les voir enfin ensemble !
Un très bon tome, très axé sur le deuil et sur les esprits, et qui marque un tournant dans la série avec cette fin assez particulière !