Les Chroniques de l'Imaginaire

Les enfants d'Erebus (Les enfants d'Erebus - 1) - Marcastel, Jean-Luc

Paris, 1935. Jade, adolescente, vit avec son père, Armand, dans un manoir situé aux alentours de Paris. Elle rêve d’accompagner son père lors de sa prochaine expédition scientifique en Antarctique, mais celui-ci s’y oppose fermement. Un jour, Armand reçoit la visite d’un confrère allemand, le professeur Ernst Schwarzkönig, qui semble très intéressé par une relique qu’Armand garde précieusement. Cette relique va d’ailleurs bouleverser la vie de Jade…

Dans l’ensemble, j’ai apprécié ma lecture même si je trouve que l’histoire est lente à se mettre en place et que cet opus souffre de longueurs. Les descriptions faites par l’auteur sont agréables, j’avais l’impression d’être aux côtés de Jade dans le manoir où elle vit. Ce manoir est un vrai musée et regorge de pièces plus ou moins volumineuses qu’Armand ramène de ses expéditions.

L’univers crée par l’auteur et l’intrigue sont intéressants, même si des événements arrivent trop facilement. Les bases de l’histoire sont bien posées et l’auteur nous explique petit à petit des éléments qui ont attisé ma curiosité.

Concernant les personnages, on suit principalement Jade, jeune adolescente qui n'a que son père dans la vie, sa mère étant décédée peu de temps après sa naissance. Depuis l’incendie du pensionnat où elle vivait, elle vit avec lui. C’est une Eurasienne qui est très jolie (l’auteur nous le fait comprendre à maintes reprises). Elle est déterminée, courageuse, attachante, mais également énervante de temps en temps. C’est un personnage original dont les origines sont intrigantes. J’ai hâte d’en savoir plus sur elle. Pendant une partie de l’histoire, elle sera souvent accompagnée du majordome Ahar, un jeune Maghrébin assez mystérieux que j’aimerais également plus découvrir dans le prochain tome.

Malgré un opus qui souffre de longueurs, ma lecture fut agréable et le dénouement final m’a donné envie de lire la suite.