USA, au début des années 80.
Sur un campus américain, Madeleine vit une relation difficile avec Leonard, un jeune étudiant brillant mais compliqué, souffrant de grave dépression.
Mitchell, lui, est amoureux de Madeleine, et ne rêve que d'une chose : l'épouser.
Le roman, découpé en très longues parties (pas de chapitre pour délayer et couper la lecture), va nous emmener à la suite de chacun de ces trois personnages. Avec de fréquents retours en arrière qui peuvent parfois nous perdre, nous suivons la même histoire vue par différents regards, et vécue de manière totalement différente.
L'écriture de Jeffrey Eugenides est très agréable, toute en finesse et dynamisme.
La description des problèmes psychologiques de Leonard est subtile et on se rend bien compte des difficultés et des contradictions du personnage.
On est sur un campus étudiant américain, avec tous ses rites, ses coutumes, son folklore, et cet univers particulier où évoluent les différents personnages apporte un intérêt supplémentaire au roman.
Mais soyons franc, ce n'est pas non plus un roman inoubliable. Sa mise en forme sans aucun chapitre peut rendre la lecture parfois un peu fastidieuse et étouffante tout comme les intempestifs retours en arrière parsemés tout au long du roman.
Le traitement des relations amoureuses entre les trois personnages n'a rien d'original et hormis une belle écriture agréable à lire, ce roman n'a pas réussi à véritablement m'emballer.
