En 1991 sur un yacht au large des côtes somaliennes, un anniversaire se fête. Le mauvais et tiède champagne coule à flots, l'embarcation est sale, l'ambiance n'est pas au beau fixe et le skipper ou commandant se trouve être un lymphatique au possible et qui plus est légèrement alcoolique nommé Maxime Stern.
Alors que la fête bat son plein, des pirates somaliens prennent d'assaut le yacht et réclament la somme d'un million d'euros par tête. Très vite, Stern montre un tout autre visage que celui d'un petit skipper sans envergure et abat froidement un des pirates.
Les frères Dorison, que j'ai connus grâce à la très bonne série Les seigneurs de guerre, nous livrent ici un premier tome plutôt convenu au scénario prévisible à souhaits.
Mais, car il y a quand même du bon dans ce tome, la trame scénaristique se tient tout le long de cette bande dessinée. Les personnages prennent place petit à petit. Certains se révèlent, d'autres meurent, et tout cela donne une bonne impulsion. Le scénario est bon, la narration ne manque pas de rythme.
Néanmoins, il y a quelque chose qui cloche avec ce tome. Je dois avouer avoir mis beaucoup de temps à écrire cette chronique car j'ai eu du mal à trouver les mots pour exprimer ce que je ressentais à la lecture de cet album. Par exemple, je n'ai pas du tout aimé le dessin, ce trait très réaliste. J'ai trouvé que cela faisait une sorte de roman photo mais très trash et limite gore. La violence aussi m'a gêné ici. J'ai eu l'impression d'une violence gratuite sans réel intérêt à part celui de faire du violent et du choquant, mais sans réflexions derrière.
Tout cela fait que je suis très mitigé sur cette bande dessinée, probablement dû au fait que j'aime les scénaristes et dessinateurs et que je dois manquer d'objectivité. J'attends donc les prochains tomes pour me faire une vraie opinion.
Bref, à suivre mais sans trop d'impatience.
