Hellboy est envoyé en enfer après un combat titanesque contre le dragon. En enfer, il va devoir choisir son destin : l'acceptera-t-il ou non, se créer ainsi lui même son destin, c'est ce qu'on va découvrir dans ce premier tome.
Foncez ! Voilà, c'est tout ce que je voulais écrire pour cette chronique d'Hellboy en enfer.
Mignola est de retour aux affaires et nous offre une histoire d'Hellboy beaucoup plus profonde, intelligente et mélancolique que d'habitude. J'ai eu l'impression tout le long de la lecture de ce tome, de non seulement voir le héros de Mignola mais aussi Mignola lui-même errer et s'interroger sur son personnage. Des interrogations qui portent sur le destin, sur le chemin à suivre ou à se créer.
J'ai vu un auteur s'inquiéter de la créature qu'il a créé. J'ai vu un auteur revenir au point de départ de son uvre et se questionner sur le bien fondé de celle-ci. On passera outre l'abus de gros plan pour ne pas à avoir à dessiner les décors et les arrières plans, qui au vu du scénario n'auraient de toutes façons pas été très utiles à l'histoire.
C'est beau, c'est triste et on va encore me dire que je manque clairement d'objectivité sur certains facteurs mais quand je suis confronté à autant de talent, de beauté, je ne peux faire qu'une seule chose : aimer. Et j'ai aimé ce tome 1. J'ai d'autant plus aimé que les différents protagonistes apportent tous une réelle cohérence au monde que Mignola a fabriqué.
Je n'en dévoilerais pas plus pour ne pas vous gâcher les différentes surprises. Bref, encore !
