A la fin du XXIème siècle, les clones sont devenus monnaie courante. On peut posséder, pour une somme assez importante tout de même, un clone de Marilyn par exemple. Les règles sont simples : on ne peut cloner que des personnes mortes depuis au moins soixante-dix ans.
Ces clones font ensuite office d'esclaves modernes ; ce sont de très intéressants domestiques car ils obéissent toujours et ne se rebellent jamais.
Tycho Mercier vit tranquillement avec son fils depuis son divorce. Mais tout va se compliquer lorsque son ex-femme va gagner le gros lot d'une tombola, un clone. Elle décide de l'offrir à son fils, sans savoir de quel clone il s'agit.
Un matin, on livre chez Mercier, sans qu'il en soit averti, le clone d'Adolf Hitler !
Pourtant la production de ce clone a été interdite, et les douze modèles existant au monde semblaient avoir été rappelés. Apparemment, non !
Il va devoir jongler entre son envie de le rendre à la société de fabrication, son envie de faire plaisir à son fils qui adore son clone, et sa répugnance lorsqu'il apprend ce qu'on fait réellement aux clones qui sont rendus.
Lorsque son voisin meurt soudainement, il se retrouve avec le clone de Marilyn sur les bras. Son riche voisin possédait en effet un magnifique clone de la célèbre actrice.
Entre Hitler, surnommé Dolfi par son fils passionné d'histoire comme lui, et Marilyn, le voilà bien troublé !
Ce roman n'est pas exempt de défauts, mais il se laisse lire avec plaisir. L'histoire est originale, relativement bien exploitée, même si j'aurais préféré que tout ce qui traite au clonage soit mieux détaillé, plus clairement exposé.
De même, les différents événements et rebondissements auraient mérité d'être un peu plus approfondis, peut-être avec une approche différente, ou un peu plus d'humour, je ne sais pas comment définir cette impression d'inachevé. On reste un peu sur notre faim.
Cela reste un roman correct, dont l'intérêt se situe surtout dans son sujet original.
