Les Chroniques de l'Imaginaire

Fullmetal Alchemist (Fullmetal Alchemist - 9) - Arakawa, Hiromu

Winry ayant été prise en otage par les homonculus, les frères Elric sont bien obligés de collaborer avec Kimblee, l'alchimiste écarlate. Leurs missions : mettre la main sur Scar et le docteur Marcoh, puis utiliser leurs pouvoirs alchimiques pour faire couler le sang à Briggs. Si les deux premiers points les intéressent, puisque cela devrait les rapprocher de la jeune May et peut-être leur permettre de percer les secrets de l'élixirologie, pas question pour eux de devenir des armes humaines ! Malgré leur soumission apparente, ils n'attendent qu'une occasion pour échapper à la vigilance de cet homme odieux et égoïste qui s'est allié aux homonculus pour le simple plaisir de voir la destruction à l'oeuvre.
Ils ne sont pas les seuls pour qui le temps presse. Les homonculus, qui voient leur heure approcher, sont de plus en plus frénétiques. A Central City, tandis que Roy Mustang et Riza Hawkeye déploient des trésors d'imagination pour se passer des messages - Riza ayant identifié un nouvel homonculus particulièrement dangereux -, le général Olivia Armstrong doit trouver une stratégie pour survivre à la convocation du président Bradley...

C'est encore une vraie tempête d'action et de machinations qui se dévoilent à nous dans ce nouveau tome de Fullmetal Alchemist. Les situations respectives de nos héros sont catastrophiques, tant les homonculus ont d'atouts en main. Pourtant, pas question de baisser les bras malgré les dangers, car c'est la survie de la race humaine qui est en jeu. En suivant ainsi le combat sur tous les fronts, on ne s'ennuie pas une seconde.
Pourtant, Hiromu Arakawa parvient régulièrement à glisser dans le scénario des passages qui nous dévoilent le passé, et ce sans cesser de nous tenir en haleine. Il faut dire que les flashback dont il est question ici étaient très attendus : on va enfin découvrir le pourquoi et le comment de la chute de la cité de Xerxes, mais surtout les rapports particuliers qui existent entre Van Hohenheim (le père d'Edward et Alphonse Elric) et "Père" (le créateur des homonculus). On a vraiment de quoi se mettre sous la dent !

Cette série a vraiment des caractéristiques appréciables. L'univers et le scénario sont bien pensés. L'intrigue n'a jamais tourné en rond, et malgré sa complexité actuelle, on la suit relativement aisément, sans se perdre. Idem pour les nombreux personnages : ils sont tous faciles à distinguer et à se remémorer. Les dessins sont expressifs, vivants et agréables à regarder. C'est donc une réussite sur toute la ligne.