Les Chroniques de l'Imaginaire

Le pont des trois diables (Campus Stellae - 3) - Saint-Dizier, Pierre-Roland & Mutti, Andrea

Arles, 1294. Catherine est promise à Yvain. Mais elle est tombée amoureuse d’Alexandre. Alors qu’elle raconte une histoire à son petit frère Anicet pour qu’il s’endorme, Alexandre vient lui rendre visite. Il veut qu’elle s’enfuit avec lui mais Catherine compte bien respecter son engagement d’épouser Yvain. Le futur époux les surprend alors. Il va jeter Alexandre par la fenêtre et commence à s’en prendre à sa future épouse, et n’est pas loin de la violer, quand apparait Adeline, la servante. Devant la violence d’Yvain, elle ne va avoir d’autre choix que de le frapper derrière la tête avec une buche. Elle n’aurait pas pu imaginer qu’un tel coup allait le tuer. Or Yvain est le fils du seigneur des lieux, Théophile. Il est bien entendu qu’il ne laissera pas le meurtre de son fils impuni. Catherine et Adeline vont donc devoir fuir et elles vont croiser la route de pèlerins qui se retrouvent sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.

Le pont des trois diables est le troisième tome de Campus Stellae. Même si le côté pèlerinage est moins présent dans les pages, elles défilent beaucoup plus vite grâce à la situation de fuite des deux femmes. Malgré quelques digressions textuelles, le côté urgence de l’histoire est bien rendu. Nous allons retrouver des personnages déjà rencontrés dans les tomes précédents et on voit que les croisements sont nombreux sur les chemins de Compostelle.
J’ai eu l’impression que le dessin et les couleurs étaient moins soignés sur ce tome ; je l’ai trouvé un peu plus fade. Je n’ai pas non plus trouvé la fin en adéquation avec l’époque et le récit, même si tout ne doit pas toujours mal se terminer. Mais cela a gâché la fin de la lecture.

Le pont des trois diables est donc à la fois le tome dont la lecture a été la plus agréable mais où les finitions sont pour moi les moins abouties. Un paradoxe.