Nous retrouvons Jenny et Alex que nous avions laissé alors qu'un astéroïde frappait la Terre, détruisant tout sur son passage. Les deux adolescents s'étaient réveillés dans leur monde, persuadés d'avoir vécu un rêve ou un cauchemar jusqu'à ce qu'ils réalisent qu'ils n'étaient pas dans leur monde mais dans Memoria, un univers crée par leurs souvenirs et celui des autres. Un monde virtuel dans lequel ils étaient en vie... mais l'étaient-ils vraiment ? Et comment sortir de Memoria où, petit à petit, les sensations disparaissent pour ne laisser qu'une impression de vie ?
Dans ce second tome de la trilogie Multiversum, Leonardo Patrignani nous propose toujours une histoire originale qui parle d'univers parallèles, de saut temporel, d'amour au-delà du temps et de l'espace, de la mort et de la vie. La mort existe-elle ? La fin est-elle vraiment la fin ? Tel est le sujet central de cette uvre.
Si le début est assez complexe et pourrait facilement perdre certains lecteurs, l'histoire prend vite un tour surprenant aux allures de La nuit des temps de Barjavel. C'est réfléchi, intelligent et on meurt d'envie de découvrir la suite, malgré quelques passages un peu trop oniriques ou scientifiques, c'est selon, à mon goût.
Coté personnages, si Alex et Marco sont toujours présents, c'est clairement Jenny qui est à l'honneur de ce volume. On la découvre ou redécouvre plus attachante, fragile, touchante.
Je vous invite à ne pas vous laisser rebuter par un démarrage un peu complexe : vos efforts seront récompensés par la découverte d'une intrigue inédite et captivante. Vivement la suite !
