Après Fièvre mutante et Vengeance à froid, voici le troisième volet qui conclut cet arc de la série focalisée sur la femme de l'inspecteur du FBI, Hélène Pendergast.
Après avoir retrouvé celle-ci et espéré vivre enfin ensemble, après avoir tenté par tous les moyens de résoudre les mystère de celle qui s'appelait autrefois Esterhazy, Aloysius voit sa femme kidnappée devant lui et, blessé par balle, se retrouve impuissant à la protéger.
A peine sorti de l'hôpital, il se lance dans une traque à l'homme pour retrouver son épouse et finit par découvrir qu'elle a été enlevée par un groupe de Nazis appartenant au passé d'Hélène.
Des Nazis à New York ?
Malheureusement, sa chasse ne se conclut pas comme il l'espérait et, désespéré, Aloysius rentre se cloîtrer dans son appartement.
Même la série de meurtres qui commence, tous exécutés avec une minutie exceptionnelle dans de grands hôtels, ne parvient pas à attirer son attention.
Jusqu'au jour où Vincent d'Agosta, pour le tirer de son apathie, lui montre le dossier.
Aloysius reconnaît aussitôt la "patte" de son frère Diogène.
Mais pourquoi ce dernier laisserait-il des bouts de son propre corps sur les cadavres qu'il dissèque? Et en quoi ces meurtres sont-ils liés à la disparition de sa femme?
Cet opus, malgré les deux précédents, est bien moins fascinant que d'habitude. Aloysius est un homme brisé, passif, et loin d'être aussi passionnant et mordant qu'à l'accoutumée. Malgré un timing parfait et une intrigue imaginée de main de maître, ce tome se ressent de la tourmente de son personnage.